Les vues buées de l’esprit. L’éclair, si…Et l’éclaircie.
Car de tout on peut tout faire. Et son contraire.
De survita beata.
Ma vie. Mi vida.
Mais [tout sauf] là-dessus Karen [tu] [me] le dis[ais] haut et fort:tu n’as pas raison.
Je n’avais plus la force d’avoir aucune raison – tu veux dire?
Travailler. Aujourd’hui, parce que c’est le jour consacré à la trêve officielle; comme l’aboutissement d’un si terrible labeur, ce jour je peux prétendre au repos du travailleur.
(L’hiver fût long, sombre et difficile. Quelle inspiration… [Should I write I still can’t receive it as just another fucking projected joke?!! For who? For WHO exactly, was the winter so, was it REALLY OBJECTIVELY so? Will you ever be kidding that much?!!!!])
Des terres brûlées donnant plus de blé qu’un meilleur avril: de fond en combles, pulvériser jusqu’aux moindres oripeaux du cadavre, brûler, brasser les cendres, les dissoudre dans un raz-de-marée d’osmolytes.
Labourer.
Et enfin, contre toute attente de fertilité: savourer.
Là, entre mes mains. Dans les siennes: m’en remettre. Sans ambiguité. Sans hésitation. Sans peur.
Gifted.
Il l’est. Highly gifted – the psychiatrist expertised. QI/QE/ crevant le plafond. Je corrobore ce diagnostique chiffré à dire d’expert. Car au proche/au propre, comme au figuré, il explose aussi les scores -mein OberMensch.
My… Yannick (could you believe?!!)….the real, the ONE, but therefore not you, not you at all: HE, confiscating ’till your name. MINE.
Il est venu à moi. Il n’a pas dérogé à son émotion. Celle qui le fît tomber,originellement, et de loin, amoureux. De quelques mots. De quelques signes. De quelque instinct gestaltique assumé, sans doute.
Le marbre de son désir. La caresse de son corps de demi-dieux grec, dans un souffle tellurique. Une tendresse dure comme l’acier martelé à sa chair vive et dense. Entre ses bras.“Pour tout dire voulue” . I follow you where you want me to go – he says before we keel over.
Ecrit-il à l’instant de ne pouvoir m’étreindre: je suis le goût merveilleux donné à sa vie – et il ne fait pas que le goûter du bout des doigts, qu’il n’a lui jamais glacés…Il dévore, il en redemande, son appétit est grand, je le fais saliver.
De près “[il] m’ assure [lui] de tout son amour”. INVARIABLEMENT.
Ad libido.
La douceur de deux petites fées (could you believe?!!). Câlineries en cerise sur la whipped cream du wedding cake.
The tallest, the fair Jeanne (could you believe?!!), finds me definitely “beautiful“.
The smallest, almost 4 (would you definitely believe?!!) portrait of her sensitive and sensible father, declares i’m “great”/sitting side by side on the white leather couch, putting her tiny hand softly up on my leg, sharing with me some juicy grapes from her other.
J’ai donné ma parole. Celle qu’on ne donne qu’une fois. Je t’ai donné ma parole. Et je ne retire jamais un seul mot sorti de moi, inscrit de ma main.
Et parce qu’elle est fidèle, ma parole, justement, précisément, je peux m’exprimer à l’amour. Être à cet amour. Au sien. Au mien. Au nôtre.
Etre sienne. “L’unicité de la seule femme” (remember?…) . Truly, madly sanely, deeply.
La parole que tu as donnée, alors que tu ne pouvais pas DONNER.
Cette parole donnée reprise, je la laisse comme celles qui ne durent pas, ce verbe déliquescent de ceux qui parlent plus qu’ils ne peuvent s’engager.
Car dans cette parole reprise,
il y avait, il y a
“comme ce qu’il doit peut rester entre nous“,
UNE CHANCE INOUIE, DONNEE…
Parce que LA, “ce qui est important c’est que nous représentons l’un pour l’autre une part essentielle de ce que nous avons cherché /et pas eu/ toute notre existence”.
Parce qu’il y a toujours dans tous les hasards une irrévocable Konvergence.